Logo Miel du Jura du site miel-des-abeilles.comLa consommation de miel en France

La production française

Présentation d'un pot de miel devant ses cadres de cires

Nous consommons environ 45000 tonnes de miel en France par année et l’apiculture en générale en produit à elle seule 16000 tonnes. Quand je lis sur internet que certains produisent 8 à 25 tonnes de miel par an, je me pose des questions. J’aimerais être une petite souris pour regarder ce qui se passe dans le port du Havre ou d’ailleurs. Combien de fûts de miel en provenance de Chine, du Brésil, d’Argentine ou d’ailleurs arrivent sur notre sol ou combien sont redistribués dans l’hexagone et revendus sous l’appellation miel local, miel de France, etc. Je ne fais le procès de personne, mais on se doit de se poser ces questions et pas seulement pour le miel mais pour tout ce que nous consommons, si on est un peu curieux.

Je comprends que l’importation soit nécessaire pour palier le manque de production et une demande toujours croissante, mais il faudrait imposer à la filière apicole des contrôles drastiques de traçabilité sur les produits proposés avec des prélèvements périodiques de miel qui partiront en laboratoire pour y être analysés afin de déterminer la provenance du miel et de stopper les tricheries en tous genres. Il en va de la vie des petits apiculteurs qui s’engagent à bien faire tout au long de l’année pour vous restituer des miels d’une qualité exceptionnelle.

Dans le passé, j’ai été boulanger-pâtissier, j’avais régulièrement des contrôles sanitaires pour garantir une qualité irréprochable à mes clients, alors pourquoi ne pas mettre en place un même système pour le miel avec en plus l’obligation d’inscrire la provenance du miel sur l’étiquette (ce que je fais déjà).

Toutes ces années passés, l’apiculture française a vu sa production tomber en chute libre. En 1994, 35000 tonnes produits en France, en 2014, 13200 tonnes, en 2018, 18000 tonnes. Alors que la consommation ne cesse d’augmenter, le rendement par ruche est d’environ 20,5 à 25,4 kg de miel selon UNAF (Union Nationale de l’Apiculture Française). Notre apiculture est sur le déclin depuis ces 20 dernières années et les origines sont multifactorielles.

Les conditions climatiques, mais pas que !

Rucher de moyenne montagne sous la neige
Les conditions météorologiques, fortement contrastées par toutes ces années passées d’hivers trop doux, de printemps tardifs, de pluies diluviennes qui sont suivies par de grandes périodes de sécheresse, ne permettent pas à nos abeilles de faire des récoltes convenables et de laisser une part correcte à l’apiculteur. Il y a d’autres facteurs qui viennent s’ajouter au climat, les pesticides employés dans l’agriculture, les semences enrobées de maïs, pour n’en citer que deux. Mais il y a aussi la perte de la biodiversité, de moins en moins de surfaces florales, terres grignotées au profit du béton, le varroa destructeur de colonie, ajoutez à cela les pratiques apicoles avec toujours plus de pharmacopée (Amitras et compagnie), vous obtenez un cocktail tueur d’abeilles chaque année. Les pertes hivernales dans les années 80 ou 90 était de 5% et aujourd’hui, on parle d’environ 40 % de pertes des colonies et je ne serais pas surpris que l’on atteigne 60 % de mortalité voir plus dans les années à venir si l’on ne change rien ! (Photo au rucher le 7 mai 2019 après 2 mois d'un printemps très doux).
Le système agricole industriel actuel détruit l’habitat naturel de l’abeille. Les grandes monocultures privent les abeilles de lieux de nidification et de la diversité de fleurs dont elles ont besoin. De plus, beaucoup d’apiculteurs nourrissent leurs colonies par du sucre pur, ce qui ne permet pas de couvrir les besoins alimentaires complets de l’abeille. Enfin, c’est le changement climatique qui fini d’impacter l’alimentation des abeilles : décalage des floraisons, migration de certaines plantes indispensables aux abeilles vers d’autres zones climatiques…Tous ces facteurs contribuent à carencer l’abeille, et donc à l’affaiblir.

Les intoxications

C’est le facteur qui agit le plus directement sur l’abeille. Tout son environnement de vie est contaminé par les produits chimiques toxiques : le pollen, le nectar, mais aussi l’air, l’eau, le sol… Autant son alimentation que ses lieux de nidification l’exposent à des doses de chimie toxique. Un grain de pollen contient en moyenne 7 insecticides différents. Soit les doses sont mortelles directement, soit elles sont plus faibles, mais par une exposition constante sur la durée de vie de l’abeille, celle-ci va subir des séquelles : difficultés de mobilité et d’orientation, modification du comportement alimentaire, ralentissement du développement des larves, modification des capacités d’apprentissage… C’est toute la physiologie et le comportement des abeilles qui s’en trouve modifiés, la rendant plus fragile, moins adaptable, ou la mettant carrément en difficulté.

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